Tarek est scénariste de bande dessinée ainsi que peintre.
Il a obtenu une maîtrise en histoire médiévale, puis une autre en histoire de l’art à Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Très motivé, il a également suivi des études de philosophie et d’Arabe classique. Son parcours universitaire, Tarek y tient beaucoup. Il reste persuadé que la qualité de l’enseignement l’a conduit sur la voie de la réussite.
Encore aujourd’hui, il se souvient de ses années d’étude à l’université, il raconte avec plaisir ses souvenirs de sorbonnard, dont il garde en mémoire la liberté et la confrontation intellectuelle, l’apprentissage et la fréquentation d’esprits supérieurs : « Je pense que je suis devenu une ‘bête de travail’ grâce à ces années où j’ai appris le sens du travail bien fait et rigoureux. » déclare-t-il.
Passionné de livres et d’Histoire, il se lance avant même d’avoir fini ses études doctorales dans la BD. Il ne connaitra donc pas le traquenard de la recherche du premier emploi.
Lorsqu’on interroge Tarek sur le rapport entre ses études et son métier, il répond qu’il n’y en a aucun « J’avais envie d’écrire des livres et de peindre… C’est ce que je fais actuellement… Le hasard des rencontres m’a permis de publier un album en 2000, cela m’a plu et j’ai donc décidé de continuer » explique-t-il.
Cependant s’il n’y a pas de lien direct entre l’Histoire et la BD, le scénariste ne manque pas de les rapprocher : notamment avec ses bandes dessinées dites historiques. L’une d’entre elles, celle d’un espion Sir Arthur Benton, entend bien montrer qu’un événement peut être lu de plusieurs manières. Le message de Tarek est clair : « la société doit apprendre de ses erreurs pour s’améliorer sinon la tentation du pire revient d’une manière sournoise… L’espionnage permet de parler de ces choses là, car par définition, c’est une histoire secrète. »
La suite de l’article : Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne: Tarek : Le conteur d’histoire.